En 1810, à l’avènement de Radama 1er, Antananarivo va connaître une évolution marquée par l’intensification des relations avec l’occident. On assiste à une augmentation progressive de la population et donc de la densité de l’habitat pendant tout le XIXème siècle.
Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, la ville s’étend sur les collines avoisinantes et dans la plaine. Cette extension est due à la libéralisation en 1864 de l’entrée des étrangers dans le royaume de Madagascar. Dès lors, les constructions de maisons, d’écoles et autres bâtiments se multiplient.
C’est à cette époque que sont construits les premiers bâtiments à étage avec véranda, modifiant de par leur taille l’aspect général de la ville. A Analakely, dans la plaine, sera construit le premier hôpital en briques d’argile cuites en 1865. Les boutiques se multiplient un peu partout dans Antananarivo.
Fait majeur de la fin du XIXème siècle, le 29 Septembre 1895, Antananarivo tombe sous l’occupation française et dès lors, la colonisation façonne progressivement l’environnement urbain.
Le général Gallieni confia à Antananarivo le rôle de capitale de Madagascar. Après avoir aboli la royauté, le 28 Février 1897, il entreprit le développement des communications entre les Hautes Terres et les côtes, construisit de nouvelles routes dans la capitale, des institutions administratives, des écoles primaires, l’Ecole de médecine, l’Institut Pasteur, L’Académie malgache et bien d’autres bâtiments.
Les tunnels Hubert Garbit furent percés de 1914 à 1924.
En 1925, Antananarivo comptait alors plus de 70 000 habitants et cette année là fut aménagé le marché.
Depuis la ville a poursuivi son extension : 160 000 habitants en 1946 et 200 000 en 1955 pour dépasser rapidement les 1 000 000 d’habitants à la fin du XXème siècle.