Les différentes rizicultures

    La particularité de la Grande Ile réside dans les méthodes et techniques de culture du riz. Elles varient selon les régions, les ethnies, les croyances et les coutumes pratiquées

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    Le tavy ou culture sèche sur brûlis est aujourd’hui interdite, mais se pratique encore quelques fois dans certaines forêts, de manière générale sur des terrains hors d’eau, donc non irrigués. Cette tradition a tendance à disparaître car le rendement fort faible et la déforestation croissante devenaient deux préoccupations majeures de Madagascar.

    La riziculture humide a supplanté le tavy, les malgaches la nomment fambolembary. Elle est souvent pratiquée dans les marais ou sur des surfaces préparées et inondées à cet effet. La deuxième technique permet l’exploitation de grandes plaines dans lesquelles canaux et réservoirs ont été préalablement aménagés.

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    La forme la plus élaborée et la plus développée est la riziculture en terrasses creusées à flanc de collines. Les surfaces inondées sont alors isolées par des digues et cette technique donne d’étonnants résultats quant au rendement pouvant atteindre quatre tonnes à l’hectare et quant à l’utilisation optimisée des reliefs des hautes terres Merina et Betsileo.

    Comme pour le tavy, le fambolembary donne lieu à des cérémonies accompagnées de prières et d’offrandes et à de nombreuses fêtes fort appréciées et spectaculaires.